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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 10:44

A lire !!! la lettre ouverte que Patrice PINARD, conseiller municipal de Clichy, a adressé à Mme R Yade. Cette lettre me rappelle un article, que j'avais signé en Janvier 2012, dans lequel je pointais déjà un mode opératoire de fonctionnement pour le moins surprenant. Les années passent... force est de constater; pas de changement; pas de conscientisation du principe de réalité . Jean-Loup Dujardin Vice Président du Parti Radical des Hauts de Seine

Madame,

Par lettre en date du 28 courant et adressée à l’ensemble des adhérents du Parti radical, vous avez souhaité donner votre version des motivations qui vous ont conduite à attaquer la famille politique que vous avez rejointe il y a moins de cinq ans.

La réception de cette missive je ne l’ai pas sollicitée, et aucun titre ne vous autorise aujourd’hui à m’écrire en utilisant ma qualité d’adhérent d’un parti politique qui a élu à 61% Laurent Hénart pour Président ! Aussi, et en premier lieu, je vous saurais gré de ne pas utiliser ce fichier de données, et ce en application des directives de la CNIL qui encadre précisément la prospection politique.

Pour autant, j’ai lu votre correspondance et j’ai pris quelques heures avant de vous répondre ; sur le coup de l’émotion et de la colère, les mots peuvent quelque fois dépasser une pensée… Je le regrette presque, car si la première lecture m’a conforté dans l’image bien peu flatteuse de ce que vous représentez à mes yeux, la seconde m’a juste ouvert l’esprit sur ce que vous êtes au fond de vous-même !

NON Madame Yade, je ne suis pas un « obligé » !

Rien dans mon engagement politique -qui remonte à 1988 (j’avais 16 ans…) -ma vie professionnelle, personnelle, familiale, ne vous autorise à une telle insulte ! Les militants et adhérents du Parti radical peuvent avoir quelques convictions et quelques valeurs différentes des vôtres qui n’ont rassemblé à ce stade que 39% des radicaux.

Contrairement à vous, Madame, je n’ai pas été construit au gré d’une mode d’un prince du moment !

Avoir la faveur des média ne donne aucune légitimité supérieure, et encore moins politique ou électorale. J’en veux pour preuve votre engagement très succinct à Colombes.

Vous ne pouvez oublier que Nicole Goueta a su prendre la ville aux communistes en 2001 sans vous, pour la reprendre aux socialistes en mars dernier à nouveau sans vous. Un épisode malheureux : votre parachutage en 2008 qui l’a vu perdre !

Je suis ravi que vous fassiez référence à l’action de la justice et de la confiance que vous témoignez en leur analyse des pièces que vous lui avez fournies pour justifier votre recours.

J’ai plaisir, à l’occasion de cette lettre ouverte, de vous rappeler que cette même justice a, à maintes reprises, eu à juger de vos affirmations :

-Ainsi, dès avril 2012 vous avez été condamnée pour diffamation en 1ère instance !

La 14e chambre correctionnelle de Nanterre a reconnu comme étant diffamatoire l'un des trois passages pour lesquels vous avez été poursuivie. Dans cet extrait, alors que vous étiez encore élue d'opposition de Colombes (cf. ci-dessus) et (toujours) Conseillère régionale, vous avez laissé entendre que des "agents municipaux" auraient été contraints d'exercer sur vous "une surveillance politique". Vous avez également accusé vos opposants politiques ­"concurrents" -d'utiliser "des moyens illégaux" pour vous "fliquer" durant la pré-campagne des législatives…. que vous avez perdues avec un score peu digne du rang auquel vous aimez

– unilatéralement – vous porter ! (S. Pietrasanta – PS – 39% -M. Aeschlimann – UMP – 29% et vous… 12%).

-Seconde condamnation pour diffamation en décembre 2013 !

Encore une action en justice que vous avez perdue. Une de plus ! Pour justifier le résultat du Président de la République sortant à Colombes, vous avez écrit que « des fraudes électorales massives » avaient entaché le premier tour de l'échéance électorale, assurant que la mairie d’alors « avait radié des centaines d'électeurs d'un canton de droite » et que des bulletins de vote en faveur du candidat Nicolas Sarkozy avaient disparu. « Même la Russie de Poutine n'aurait pas osé »!

Quand vous perdez, c’est forcement que les autres ont triché ! Une remise en cause de vous-même ne semble jamais être d’actualité. Votre mode d’un temps devrait être éternelle ?!

-Aggravation de votre condamnation de 2012 en Appel !

Doublement de votre condamnation pécuniaire. Le juge ayant estimé que les graves accusations que vous avez portées contre le Maire de Colombes d’alors (Monsieur Sarre, battu sans vous par Madame Goueta en mars dernier) portait atteinte à son honneur et à sa fonction.

Une condamnation peu digne !

Enfin, oserais-je rappeler que si vous avez pu vous présenter en 2012 aux législatives dans la seconde circonscription des Hauts-de-Seine, c’est en étant radiée des listes électorales de Colombes car votre domicile vide de tout meuble ne pouvait laisser croire qu’il était votre habitation principale…

Quelle liste éloquente devant laquelle je ne peux que m’obliger à m’incliner.

J’ai eu l’occasion de dire verbalement, il y a quelques semaines, à Hervé Morin, comme à Yves Jégo, les raisons de fond qui m’ont poussé -dès le premier tour -à choisir Jean-Christophe Lagarde -un ami de 15 ans -comme futur Président de l’UDI.

Si je n’ai pas l’occasion de le faire d’ici le second tour de ce scrutin, je tiens à réaffirmer à Hervé Morin tout le respect que je lui porte ; je tiens surtout à lui rappeler cette citation de Fénelon « Voulez-vous juger un homme ? Observez ses amis. »

J’ai l’honneur de ne pas vous compter parmi ceux-là !

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mon indignation.

Patrice Pinard

Chevalier de l’Ordre National du Mérite Conseiller municipal de Clichy-la-Garenne Vice-Président du Parti radical des Hauts-de-Seine Conseiller National de l’UDI

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