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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 06:11

Jean-Marie Bockel, qui organisai mardi au ministère de l'Intérieur un colloque sur la prévention de la délinquance des jeunes, souhaite que tous les acteurs agissent "ensemble autour du maire", sur des difficultés concrètes et "personnalisées".


Dans un entretien avec l'AFP, le président de la Gauche moderne a évoqué "les premières indications" de ce que seront ses propositions en ce domaine, dans le rapport qu'il devrait prochainement remettre au Premier ministre François Fillon.

Selon l'ancien socialiste rallié à la majorité présidentielle, "on ne peut réussir durablement une politique de sécurité si on ne l'articule pas avec une politique de prévention".

Le ministère de l'Intérieur organise mardi un colloque sur la prévention de la délinquance, au cours duquel interviendront notamment le ministre Claude Guéant et le garde des Sceaux Michel Mercier.

Quatre pistes essentielles devraient émerger de son rapport, indique M. Bockel: travailler autour du maire, sur "la parentalité", "évaluer" ce qui se fait et "détecter" pour intervenir "le plus en amont possible".

Selon lui, "l'essentiel du travail innovant et les réussites sur le terrain, ce sont les maires qui les ont mises en oeuvre". Aussi recommande-t-il de s'associer à son action, en impliquant "davantage les conseils généraux".

Maires, police, justice, Education nationale, doivent travailler "dans le secret partagé, de façon personnalisée", c'est-à-dire autour de cas concrets estime Bockel.

"Le délinquant, notamment le jeune, il ne faut pas le saucissonner en morceaux, il n'y a pas un morceau du jeune à la maison, un à l'école, un dans l'espace public, c'est la même personne", dit-il.

M. Bockel dégage comme "axe fort" la parentalité, selon lui "impactée à la fois par les familles monoparentales, par la problématique de l'immigration et de l'intégration, par la problématique sociale et par l'absence de transmission d'un certain nombre de règles simples".

Revenant sur la "détection des troubles du comportement chez les jeunes enfants", qui a fait l'objet de polémiques en 2003, le sénateur en garde une "conviction intacte".

"Ce n'est pas parce que des enfants ont des problèmes qu'ils seront des délinquants demain, en revanche, ceux qui (en) ont méritent qu'on les aide, qu'on aide leurs familles, qu'on diagnostique", expose-t-il.

Et de citer le Québec, où "ils ont développé ce dispositif de manière admirable depuis trente ans".

Du Canada également, qui y consacre "10% de son budget de prévention de la délinquance" le sénateur a retenu "une autre notion forte: l'évaluation, indépendante et extérieure" aux institutions".

Elle permet "année après année, de corriger les politiques publiques, d'éviter les strates", les chevauchement notamment entre la politique de la ville, l'Intérieur et la Justice.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 01:42

On perçoit d'ici le ricanement du chœur des sceptiques : le fait qu'un gouvernement inscrive dans les nouveaux programmes de la rentrée l'apprentissage de la morale est osé.

La politique a maille à partir avec la morale, parce qu'elle est complexe dans sa mise en œuvre et que la rectitude morale est une qualité rarement partagée par les hommes.

Il ne s'agit pas ici d'accuser plus la droite que la gauche, sans oublier le centre et les extrêmes : chacun d'entre nous connaît un petit coup de mou sur le plan moral, lorsque les accommodements avec loi remontent à la surface.

Inutile d'établir la liste des turpitudes remontant à la surface, il suffit de lire les journaux satiriques chaque semaine pour en avoir le cœur net. Finalement, faire la morale aux enfants, c'est peut-être le dernier espace d'espérance qu'il nous reste, comme dans un processus cathartique : on enseigne les bases d'un univers perdu auquel, enfants, on croyait dur comme fer.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 01:47

La légalisation de la vente de drogue est le type même de débat « sparadrap » dont on a du mal à se défaire.

Toutes les options sont mauvaises, il s'agit donc de dénicher la moins pire. Plusieurs élus locaux, comme l'ancien ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, le maire de Sevran, Stéphane Gatignon, Pierre Cardo (Chanteloup-les-Vignes) ou encore Jean-Christophe Lagarde (Drancy) y sont favorables à la condition que l'Etat en soit l'organisateur unique.

Cette évolution du débat transcende donc les frontières politiques. Le Premier ministre a balayé l'idée, conscient que sa mise en œuvre dérouterait les électeurs de son propre camp.

Le problème, avec la drogue, c'est qu'elle s'inscrit dans une chaîne de la criminalité très dense : le consommateur, le dealer, le trafiquant et le producteur, sans oublier qu'elle génère des dégâts collatéraux importants, propulsant la délinquance, la grande criminalité, la prostitution ou encore la corruption politique dans un enchaînement du pire.

Il est donc urgent de poser le débat tant il paraît évident que la répression est montrée ses limites, comme l'avait montrée la prohibition de l'alcool.

Entre la peste et le choléra, il faudra, à l'évidence, choisir...

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 02:59

La mondialisation n'a pas la fibre écolo.

C'est le moins que l'on puisse écrire.

Le marché des produits agricoles est comme les autres : il doit répondre à des règles de non-concurrence déloyale. Et l'idée simple de franchir un bout de trottoir pour permettre à des producteurs locaux de fournir la cantine scolaire d'en face doit se conformer aux règles de l'organisation mondiale du commerce.

On peut railler cette vision technocratique de l'échange commercial mais elle vise à ne pas distordre les règles d'une concurrence censée permettre aux pays en voie de développement de jouer dans la cour des grands. Le décret annoncé par le ministre de l'Agriculture vise à instaurer une plus grande souplesse locale dans ce contexte mondial.

Il sera examiné à la loupe pour éviter qu'une plus grande justice de proximité ne mette à mal des années de négociations pour dégager des compromis à peu près équilibrés.

Le réchauffement climatique, adossé à la lutte contre la malbouffe, est le nouvel invité des grandes discussions internationales qui doivent désormais prendre en compte les tonnes de CO² dégagées dans l'atmosphère lors des longs cheminements des produits frais.

Quitte à remettre en cause l'imprescriptible règle du libre-échange ?

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 18:01

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:58

La Direction nationale de L’ALLIANCE s’est réunie pour la première fois ce mardi 14 juin 2011 à 17h au 2ème bureau de l’Assemblée nationale.

Elle est composée de 24 membres - qui se réuniront désormais deux fois par mois - dont 9 représentants du Nouveau Centre :

Selon l’article 10 des statuts :
"La Direction Nationale est composée :
- Des Présidents des formations politiques membres;
- Des Membres du Gouvernement issus d’une formation politique membre;
- Des Présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, au Sénat et au Parlement européen;
- D’un nombre maximum de 6 autres représentants par formation politique membre.

Dans un souci d’équilibre et de juste représentation il est tenu compte pour la composition de la Direction Nationale du poids respectif de chacune des formations politiques membres de la Confédération."


• Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, Président de Mulhouse Alsace Agglomération, Président de La Gauche Moderne
• Jean-Louis Borloo, Député du Nord, Président du Parti Radical
• Hervé de Charette, Député de Maine-et-Loire, Président de la Convention Démocrate
• Hervé Morin, Député de l’Eure, Président du Nouveau Centre

• Maurice Leroy, Ministre de la Ville,chargé du Grand Paris
• François Sauvadet, Président du Groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale, Député et Président du Conseil Général de Côte d’Or


de gauche à droite

• Martine Aulagner, membre du Comité directeur de la Convention Démocrate
• Gilles Casanova, membre du Comité permanent de La Gauche Moderne
• Jean-Marie Cavada, Député européen, Vice-président et porte-parole du Nouveau Centre
• Christian Debeve, Délégué général de La Gauche Moderne
• Jean-Léonce Dupont, Sénateur et Président du Conseil Général du Calvados
• Loïc Dusseau, membre du Comité directeur de la Convention Démocrate
• Eric Hélard, Délégué général de la Convention Démocrate , Conseiller de Paris
• Laurent Hénart, Député de Meurthe-et-Moselle, Secrétaire général du Parti Radical
• Yvés Jégo, Député de Seine-et-Marne, 2e Vice-président du Parti Radical
• Yvan Lachaud, Député du Gard, Secrétaire général du Nouveau Centre
• Jean-Christophe Lagarde, Député de Seine-Saint-Denis, Président exécutif du Nouveau Centre
• Valérie Létard, Sénatrice du Nord, Vice-présidente du Nouveau Centre
• Aymeri de Montesquiou, Sénateur du Gers, Vice-président du Parti Radical
• Franck Reynier, Député-Maire de Montélimar, animateur du Cercle des parlementaires Radicaux, Vice-président du Parti Radical
• André Rossinot, Maire de Nancy, Président d’Honneur du Parti Radical
• Michel Suchod, Secrétaire général de La Gauche Moderne
• Philippe Vigier, Député d’Eure-et-Loir, Porte-parole du Nouveau Centre
• Rama Yade, Conseillère régionale d’Ile-de-France, membre du Bureau National du Parti Radical

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 23:58

Si la Conférence nationale sur le handicap a fait l'objet de bien peu (voir d'aucune) annonce préalable, sa tenue ce 08 juin a été « passée à la trappe » par les grands médias nationaux. Un mot par ci, quelques lignes par là, rien de comparable avec le premier fait divers venu commenté sur plusieurs colonnes.

Heureusement pour ceux qui ont voulu suivre l'évènement, la radio Vivre FM a fait un excellent travail . Chacun peut, grâce à ce lien, re-entendre (ou entendre) l'ensemble des interventions.

 

Pas moins de 7 ministres (Roselyne Bachelot, Luc Chatel, Chantal Jouanno, Marie-Anne Montchamp, Frédéric Mitterrand, Benoist Apparu, Thierry Mariani) ont fait le déplacement et ont accompagné le Président de la République. Pourquoi n'en a-t-il pas plus été fait état dans les medias ? Sûrement parce que les discours étaient trop « convenus », comme cela était prévisible. Il n'y a guère eu de "scoop".

Même les promesses sont « revues à la baisse » ! Il faut dire que celles faites en 2008 lors de la précédente conférence n'ont pas été tenues...Alors...

Les associations  et les syndicats se disent déçus.

Il faut dire que quand le Chef de l'Etat annonce, par exemple, le déblocage de « 150 millions » du Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP), on s'aperçoit que ces sommes avait déjà été budgétisées par l'organisme ( lire dans « Acteurs publics » « la vraie fausse annonce de Sarkozy »

Ensuite, sachant que seulement 15% des bâtiments publics sont accessibles, chacun se demande comment l'objectif de 2015 pourra être tenu. Les associations, comme les élus, attendaient sûrement une réponse claire qui ne laisse pas de place aux dérogations mais plutôt à un réel accompagnement et à une aide aux collectivités volontaristes. Rien de tout cela.

Concernant l'éducation : le Chef de l'Etat s'est engagé à recruter d'avantage d'auxiliaire de vie scolaire, mais sans s'engager sur un chiffre. Quand on connait les besoins qu'il y a, il y a de quoi être inquiet.

Une des annonces principales en 2008  concernait les places d'accueil. En 2008, Nicolas Sarkozy s'était engagé à créer 50 000 places dans les établissements spécialisés pour les personnes handicapées d'ici à 2012. Hier, il a reconnu que seulement 26 000 avaient été créées. « Les financements ne sont pas débloqués », déplore Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF).

Sur le site de Vivre FM, les réactions des associations, des syndicats et des « politiques » sont consultables 

Il n'y a donc pas eu de surprises ce 08 juin 2011. C'était pourtant la dernière occasion pour Nicolas Sarkozy de s'adresser aux nombreux citoyens handicapés, électeurs de surcroît.

Soyons certains qu'ils sauront se rappeler toutes celles et tous ceux qui les ont « snobés » durant 5 ans.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 01:49

"Grands, costauds, puissants" selon le stéréotype hasardeux employé par Laurent Blanc ,"les blacks", comme il dit, sont encore plus effrayants dans l'imaginaire fantasmatique de nos contemporains s'ils sont jeunes, banlieusards et en bandes...

Ce concentré de clichés alimente naturellement toutes les peurs, les racismes, les replis sur soi et autres parts d'ombre que chacun porte en lui. Mais la civilisation et la raison ont pour vocation de combattre ce genre de hantises. Contre les peurs animales, l'humanité est le remède !

Pour le comprendre en profondeur et combattre à bon escient les réflexes de primates de certains aparatchiks du foot et de trop d'hommes et femmes politiques, il y a une œuvre à ne pas manquer : celle d'Olivier Douville.

Ce psychanalyste et anthropologue "laïque et ouvert", dit-il, directeur de publication de la revue Psychologie Clinique gère aussi un blog passionnant.

Pour comprendre l'identité profonde des jeunes, il a écrit un bouquin éclairant : De l'adolescence errante. Variations sur les non-lieux de nos modernités, Éditions Plein Feux (Nantes), distribution PUF, Prix Œdipe 2008. Plus court mais tout aussi intelligent, son article en ligne paru dans l'excellente revue du MAUSS : "L'errance juvénile et la rue, des banlieues parisiennes à Bamako".

Que nous apprend-il pour combattre ceux qui ont peur des jeunes dans la ville et surtout pour aider ces jeunes à jouer leur rôle positif de citoyens ?

Douville a travaillé avec des jeunes de la rue, tant dans les banlieues parisiennes qu'à Bamako (Mali) auprès, là-bas, d'ex enfants-soldats devenus errants. Il étudie la relation psychique entre ces jeunes et la ville en mettant en avant les usages qu'ils font de leur corps :

  • la recherche de limites psychiques par le biais de la consommation plus ou moins intense d'alccol et de drogue notamment,
  • les tatouages, piercings griffures, les habits de marques, les tags aptes "à faire consister leur être social", selon la revue du MAUSS.

La réflexion où se croisent l'anthropologie issue de Marcel Mauss et la psychanalyse venue de Jacques Lacan  se focalise, au plus sensible de la douleur humaine et du défi, pour ces jeunes, d'exister comme sujets connus et reconnus dans l'espace urbain.

Vient la conclusion : le meilleur médicament contre la violence qui est souffrance des jeunes est de leur donner la parole. Leur donner des moyens d'expression et d'action  les restaure comme sujets, les arrache aux menaces qu'ils sentent, à l'indignité qui pèse sur eux et les fait rentrer dans le jeu normal des liens sociaux.

Contre la peur, la main tendue. Contre la répression, nécessaire en dernier ressort, la prévention qui a disparu de nos quartiers et l'écoute qui n'y a jamais beaucoup fleuri.

Certes, tous les militants de l'éducation populaire savent tout ça. Mais quel ministre, quelle politique de la jeunesse, quel projet de société en tient compte ?

Un beau sujet de débats pour 2012 si les débats de fond viennent à bout des débats de fonds de culottes.

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 23:40

C'est une vieille antienne : dès que l'on cause sécurité dans les banlieues, la gauche est taxée d'angélisme, accusée par la droite de « posture dogmatique », et cette dernière ne verrait le bout du tunnel qu'en passant la surmultipliée au niveau des effectifs de l'ordre.

Bien sûr, la réalité n'est pas aussi simpliste : la droite a tendance à amoindrir les troupes des forces de sécurité et la gauche a pris conscience depuis longtemps que la minimalisation des dégâts de l'insécurité dans les banlieues lui coûtait chère en termes électoraux.

Le cri de détresse de Stéphane Gatignon, maire de Sevran, dans la région parisienne, estimant que la situation de violence dans sa commune imposerait le recours à l'armée, relève de la déchirure morale. On peut imaginer sans mal que cet homme de gauche, fier de l'être, n'aurait sans doute jamais imaginé en arriver à envisager une telle solution.

Mais la réalité est là, effroyable, imposant même la non-tenue d'une récréation dans une école primaire pour ne pas provoquer le vilain sort d'une balle perdue.

L'échec de la politique de la ville s'incarne donc dans cette gangstérisation du marché de la drogue, avec des profits fous et des attitudes morbides pour garder le contrôle du flux financier.

A certains endroits de ce pays, les habitants sont otages d'une guerre qui ne porte pas ce nom, par pudeur républicaine, et face à laquelle l'Etat, malgré sa volonté moult fois affichée d'en enrayer le phénomène, est en situation d'échec permanent.

Au-delà de la rigidité un peu grotesque du rapport droite-gauche sur cette question, l'élection présidentielle de 2012 ne saurait s'exonérer d'une réflexion de fond sur cette violence urbaine qui bousille la vie de mômes offerte aux facilités factices de la vie et de milliers de Français abandonnés à leur sort.

 

S MENU

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 23:10

La semaine des quatre jours n'était donc pas une bonne idée, et pas seulement sur un plan chrono-biologique.

Au fil du débat qui s'est finalement tenu après coup, on s'est rendu compte que la question des rythmes scolaires contenait bien plus que la définition d'un cadre de vie équilibré pour les élèves.

Qu'à la diversité des conditions sociales des élèves, il fallait opposer un cadre réducteur d'inégalités. Ainsi, comment ne pas réjouir de la mise en œuvre promise de deux heures par jour d'accompagnement éducatif pour permettre à tous les élèves de faire leurs devoirs à l'école, encadrés qui plus est par un personnel qualifié.

L'école ne peut pas tout mais elle est le socle à partir duquel la lutte contre l'échec scolaire peut se régénérer. Partout, des initiatives naissent, évidentes sur le fond, faciles à mettre en œuvre dans la forme, pour sortir les élèves de la prédestination sociale. Il est temps de passer à la généralisation du bon sens, pour éviter que le système scolaire assiste impuissant à des sorties de routes individuelles.

Chaque enfant pourra ainsi creuser le sillon qui en fera un citoyen conscient de son potentiel individuel et libéré du stigmate de l'échec.

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